Selon l’initiative La planification préalable des soins au Canada, 80 % d’entre nous ont réfléchi aux soins de fin de vie, mais moins de 20 % ont élaboré un plan préalable de soins. De plus, seulement 36 % disent avoir parlé à leur famille de leurs plans de soins futurs.
La planification préalable des soins (PPS) vous permet de réfléchir à vos souhaits, vos valeurs et vos croyances, et de les communiquer à un mandataire spécial qui pourra parler en votre nom si vous n’êtes plus en mesure de le faire vous-même.
Compassion Ottawa aide les gens et leurs communautés à entamer des conversations sur les souhaits, les valeurs et les croyances qui sous-tendent la PPS. Pour ce faire, nous organisons des ateliers avec des animateurs bénévoles formés pour sensibiliser les gens à ces enjeux, notamment la nécessité de la PPS, la façon de choisir et d’informer un mandataire spécial, et les types de décisions qui devraient possiblement être prises afin de maintenir une qualité de vie significative jusqu’à la fin de la vie.
Bien que nous ne soyons pas en mesure d’aider les personnes à préparer leur propre PPS, nous pouvons les orienter vers des spécialistes et des ressources qui leur fourniront ce dont elles ont besoin.
Les personnes qui entreprennent une PPS ont plus de chances de voir leurs souhaits connus et respectés en fin de vie. Il en résulte moins de peur, de stress et d’anxiété pour elles-mêmes et leurs familles, et une plus grande satisfaction quant à leur qualité de vie et de soins.
Nos ateliers sur la PPS sont très efficaces pour amorcer des conversations sur la PPS : 86 % des participants affirment avoir parlé à quelqu’un de leurs souhaits, valeurs et croyances en matière de soins avancés après avoir assisté à un atelier ; 71 % d’entre eux ont désigné un mandataire spécial ; et 71 % ont consigné leur propre PPS.
À l’avenir, nous aimerions rejoindre des communautés plus diversifiées à Ottawa, ainsi que faire participer des personnes de tout âge et de toutes les étapes de la vie.
Récits
Les membres de nos communautés relatent souvent comment ils ont appris la nécessité de la PPS. Malheureusement, il était souvent déjà trop tard.
Dans le cadre d’un de nos ateliers communautaires, une jeune femme a expliqué qu’elle avait perdu son mari subitement. Elle a dit que l’un de ses plus grands regrets était de n’avoir jamais eu l’occasion de discuter avec lui de ses souhaits de fin de vie. Elle croyait que, compte tenu de leur jeune âge, ils auraient plus de temps de le faire.
Dans un autre atelier, une femme a déclaré qu’elle n’avait pas compris les signaux que sa mère lui envoyait sur la façon dont elle voulait mourir. Dans le passé, sa mère avait fait des commentaires sur le fait qu’elle ne voulait pas mourir dans un centre de soins de longue durée, mais sa fille ne voulait pas en parler et disait que tout irait bien. Ce n’est qu’après son décès qu’elle s’est rendu compte que sa mère désirait parler de ses souhaits en matière de PPS.
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